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 ☆ (caesarillys) there's just no point hating someone you love.

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Amarillys Dwight
Amarillys Dwight
PSEUDO : vieux frères/cass.
AVATAR : claire holt.
DC : deimos.
MESSAGES : 409
CREDITS : ©wildworld.
ARRIVÉ LE : 20/06/2015
ÂGE : vingt-quatre.
COTE COEUR : accrochée à ces émotions, ces souvenirs. l'espoir qui lui retourne les tripes. la mélancolie qui lui accable l'esprit.
SANG : mêlé.
CURSUS/ANNEE : quatrième année, cursus médicomagie (option psychiatrie).

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MessageSujet: ☆ (caesarillys) there's just no point hating someone you love.   ☆ (caesarillys) there's just no point hating someone you love. EmptyMer 29 Juil - 18:34


for months on end i've had my doubts, denying every tear. i wish this would be over now but i know that i still need you here. @samsmith


Un vent frais et rafraîchissant balayait la crinière blonde d'Amarillys, qui lui tombait dans le milieu du dos, alors que la voix de sa jeune sœur faisait naître en elle une bouffée d'angoisse, de nervosité. Elle aurait pu passer une bonne journée, si le poids du fardeaux familial ne pesait pas aussi lourd sur ses épaules, courbant son dos (et elle se demandait même s'il n'atteignait pas le cœur, parfois). Lydia, l'intrépide. Lydia, la rebelle. Lydia, elle l'aimait bien plus qu'elle pouvait l'imaginer, et elle la considérait bien plus Dwight qu'elle ne l'était. Lydia, c'était ce rayon de soleil qui lui brûlait un peu trop la peau, qui lui cramait les joues, dont la chaleur était mauvaise, vicieuse. Mais elle restait un bout de cet astre lumineux, hypnotisant, qui réchauffait son coeur, et son âme aussi. Elle l'aimait, Lydia, mais elle n'avait pas le droit de lui montrer. « Aller, Am, ça te ferait du bien une fête ! Ca fait combien de temps que tu t'es pas tapée une cuite ? Ou même que t'as pas embrassé un mec ? » Elle touchait un point sensible d'Amarillys, qui leva les yeux au ciel en soupirant. Si elle n'avait jamais réellement aimé se rendre à ce genre de soirées, son frère le lui avait d'autant plus interdit, et elle se devait de refuser toute proposition, davantage encore lorsqu'elles venaient de leur jeune (demi) sœur (non seulement car Emrys s'était montré très explicite à ce sujet, mais également parce que généralement, les soirées que fréquentait Lydia n'était justement pas... très fréquentables). Des désaccords qui creusaient toujours un peu plus ces fossés entre les trois enfants Dwight ; Emrys, nouveau patriarche à l'ambition dangereuse d'un côté, Lydia, enfant rebelle, enfant pas sage, enfant illégitime d'un autre. Et Amarillys, enfant prodige, enfant tiraillée, se retrouvait prisonnière des menaces de son frère, de l'amour et de cet insctinct de protection féminin qu'elle portait à sa sœur. Coincée entre deux partis dont elle était dépendante, à son plus grand désespoir. « Je... Je suis désolée Lydia, je... ne peux pas. » Elle tenta un léger sourire crispé, gêné, avec ce ton de voix doux, attentionné, comme à son habitude, qui agaçait la brune. Cette dernière soupira, énervée, déçue. « Tu ne peux jamais. A croire que tu ne tiens véritablement pas à moi. » « Ne dis pas ça. » Etrangement, elle était plus ferme, plus autoritaire, attitude qui ne lui ressemblait pas et qui sembla surprendre Lydia, qui recula d'un demi-pas. Discussion teintée de remords, de regrets, d'animosité constante qui rythmait leur relation, en plus du lourd mensonge qu'Amarillys alimentait constamment par d'autres mots indéniablement faux, d'autres excuses trouvées à la volée. Avec un dernier regard rempli de mépris, Lydia fit volte-face et d'une démarche confiante, s'éloigna à grands pas, laissant Amarillys seule avec ses démons intérieurs. Si seulement elle savait.

Elle avait les larmes aux yeux. Ces larmes qu'elle ne parvenait pas à retenir, qu'elle ne parvenait pas à contrôler. Ces larmes signes de faiblesse, qu'elle détestait sûrement autant qu'elle se détestait elle-même. Pourquoi ne parvenait-elle pas à être à la hauteur ? Pourquoi n'arrivait-elle pas à faire face à Emrys, à se rebeller contre ce monstre qui, depuis quatre ans déjà, lui pourrissait l'existence ? Elle avait pensé avoir eu droit à un peu de repos, alors qu'il avait traversé l'Europe pendant près de deux ans, n'ayant pas donné de date précise de retour. Et voilà qu'il arrivait à Shafiq, comme une fleur, un sourire détestablement ironique coincé au bout des lèvres. Voilà qu'il entrait de nouveau dans sa vie activement alors qu'il s'était contenté de quelques lettres, quelques textos, pendant deux ans. C'est long deux ans. Assez long pour attraper, capturer un peu d'espoir. Et l'anéantissement, la bombe atomique, lorsqu'elle l'avait vu, quelques semaines auparavant, sur le seuil de la porte d'entrée de l'Académie, l'attendant avec impatience. Elle le détestait de toute son âme, et bien plus encore. Un café. Il lui fallait absolument un café avant de reprendre les cours, dans un peu plus d'une demi-heure, afin de passer à autre chose suite à cette entre-vue (complètement ratée, un nouvel échec) par sa sœur. A cette heure-ci de la matinée (aux alentours de dix heures), la cafétéria n’accueillait que les quelques retardataires qui avaient loupé le réveil, ou bien les étudiants qui, comme elle, attendaient simplement leur prochaine heure tout en sirotant une boisson. Court moment de répit qui fut interrompu par l'entrée de Caesar, qui en la voyant, se dirigea immédiatement vers elle. Il semblait avoir quelque chose à lui dire, et son expression contrariée ne lui évoquait rien de bon. Elle soupira, espérant qu'il n'avait pas intercepté sa conversation avec Lydia. « Je ne sais pas ce que tu vas me dire, mais ça va. Tout va bien. Il ne se passe rien, alors s'il te plait, arrête avec ce regard, j'ai l'impression que tu m'accuses constamment de quelque chose que je n'ai pas fait. » Nouveau soupire, mêlé à un léger sourire - cette gentillesse agaçante. Il s'installa à ses côtés, son regard se perdait dans le vague. Elle s'en voulait, souvent, de lui mentir, de lui cacher cette horrible vérité qui ne valait pas tous ces efforts pour la dissimuler. Mais elle n'avait pas réellement le choix. Lui aussi pouvait devenir une victime d'Emrys si toutefois il sentait qu'il représentait un nouveau danger. Léger silence qui ne la gênait pas - satisfaite d'avoir pu le couper net dans sa lancée. Amarillys laissait ses pensées divaguer. Sur son cousin, sur ce qu'il avait fait. Et elle l'admirait pour ça. Elle aurait tellement voulu lui ressembler un peu plus. « Ça faisait quoi, cette impression de liberté, quand t'étais tellement loin que tu savais que personne ne viendrait te chercher ? La France, l'Espagne, l'Italie ? Ça faisait quoi ? » Étrange question qui franchissait la barrière de ses lèvres avec naïveté, philosophie, envie. Ils n'avaient jamais réellement abordé ce sujet. Tabou, peut-être. Ouvrant la plaie de douloureux souvenirs.
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