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 hold me down. (vi)

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Arden Ramirez
Arden Ramirez
PSEUDO : lydia./morgane
AVATAR : phoebe tonkin.
MESSAGES : 239
CREDITS : monroes (avatar)
ARRIVÉ LE : 20/06/2015
ÂGE : 23 ans.
COTE COEUR : côté noirci à la fumée, occupé par une jolie blonde.
SANG : pur.
CURSUS/ANNEE : cursus sportif, cinquième année.

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MessageSujet: hold me down. (vi)   hold me down. (vi) EmptyLun 20 Juil - 18:21


+++
selfish, taking what I want and call it mine
i'm helpless, clinging to a little bit of spine
they rush me, telling me I'm running out of time
they shush me, walking me across a fragile line

@hasley|hold me down


Tous les soirs. A la même heure. Au même endroit. Tous les soirs, elle vole. Elle plane, elle apprend à redécouvrir la vie. Elle voit le ciel et puis elle s'envole. Un peu trop haut, dirait sa mère. Pas assez, dit son cœur. Quand elle est sur son balai, c'est une autre personne. Fini la musique, les projets de chant en secret. Fini d'espérer de se barrer. Fini la clope, fini de penser à faire la fête. Elle oublie tout, elle s'échappe. Seule au-dessus d'un terrain de Quidditch absolument vide, elle se redécouvre. Elle évacue toutes les pensées de la journée, bonnes ou mauvaises. Voler, c'est un plaisir qu'elle veut pouvoir ressentir seule. Ce soir, elle n'a même pas pris la peine de se changer. Elle est toujours en jean, et elle a simplement enfilé une brassière de sport. Ses chaussures sont quelque part sur le terrain. Elle vole pieds nus, les cheveux détachés. Elle vole en étant elle-même. Elle est loin dans le ciel maintenant. Elle transpire, c'est horrible. Elle rigole toute seule, se prend une bourrasque de vent dans la tête, rigole de plus belle. Elle commence à chanter à tue-tête dans les airs, ne cherchant absolument pas à être discrète. Tout le monde sait qu'Arden, Arden la sang-pur, la saphir, la joueuse hors pair, vient s’entraîner seule tous les soirs. Doucement, cette dernière se pose au sol. Elle récupère ses chaussures et, sans même chercher à comprendre ou à faire un quelconque effort, elle transplane dans sa chambre. Elle est un peu fatiguée, Arden. Mais elle pose son balai dans un coin, met un mini-short, s'attache les cheveux et sort de la chambre. Elle devrait aller se doucher. Elle ne sent pas, ne luit pas, mais elle vient tout de même de voler pendant une heure. Mais avant de passer sous l'eau, elle veut faire un tour par la salle commune. Histoire de voir s'il y a des gens qu'elle connaît ou s'ils sont tous réfugiés comme des cons dans leur chambre à boire ou à faire des cochonneries.  Elle ricane toute seule. Arden, elle est pas vraiment habillée, avec son petit short et sa brassière avec écrit QUIDDITCH TEAM en gros. Mais elle s'en fout. C'est Arden, alors elle s'en fout. Elle s'en fout des gens, elle s'en fout que les gens regardent. Elle a le droit de s'habiller comme elle veut, c'est un de ses grands principes. Et c'est pas parce qu'on voit ses jambes ou un bout de son décolleté et de sa poitrine généreuse que des gens vont s'effondrer. Et s'ils s'effondrent, ils n'ont qu'à s'effondrer. C'est pas elle qui ira les sauver. Elle s'avance dans la salle. Elle reconnaît quelques visages familiers. Elle sourit, dévoilant des dents blanches et alignées. Elle hoche à la tête pour les saluer, lance un regard noir, ignore ostensiblement une autre personne. Des paires d'yeux louchent sur elle, mais elle s'en moque. Puis soudain, elle voit une crinière multicolore. Cette fois-ci, son visage se fend d'un sourire éclatant. « VIIII ! » crie-t-elle. Tout le monde l'a entendu, c'est une certitude. Tout le monde entend toujours Arden ; elle n'a jamais vraiment su être discrète, elle n'a jamais cherché à l'être à vrai dire. Elle s'avance vers son amie mais en voyant son visage, elle comprend que quelque chose ne va pas. Sans même chercher à comprendre, elle lui prend la main et elles transplanent dans la chambre de la brune. « Qué pasa? »
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Vi Cox
Vi Cox
PSEUDO : biseptine
AVATAR : norgaard
MESSAGES : 188
CREDITS : valyrian steel
ARRIVÉ LE : 20/07/2015
ÂGE : 19 ans
COTE COEUR : papier bulles
SANG : sang mêlée, père sorcier qui a déserté
CURSUS/ANNEE : 1re année, cursus sportif
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MessageSujet: Re: hold me down. (vi)   hold me down. (vi) EmptyMar 21 Juil - 5:37

(c) AMIANTE
HOLD ME DOWN
Iridescente. Elle foule le sol terne du hall d’entrée. Ses mèches folles couronnent sa tête de rongeur, offertes aux regards fuyants. Elle arrache les bijoux qui lui grattent le poignet, fait claquer le toc entre ses mains, balance son sac à franges en avant, en arrière, marche en rythme avec les tambours dans sa tête. Elle croise Yuki, elle a le sourire triste et le cœur qui serre sa poitrine. Elle n’a rien à dire. Elle en a marre de tout ça, tout est lourd. Même ce foutu sac rempli de babioles est LOURD. Elle hurle de rage dans le couloir en s’attrapant les cheveux –la sauvage est de sortie, faites entrez vos femmes, bandez les yeux de vos enfants. Ou bandez tout court, peu lui importe. Ce n’est pas son problème, ce n’est jamais son problème. Elle se promène une demi-heure dans les couloirs, joue avec le soleil, joue avec les carreaux, joue avec les idiots.  Elle glisse contre un mur et s’assoit docilement sur le rebord d’une fenêtre qui donne sur l’extérieur. Elle est un peu haute, elle trouve la vue belle –les dessus des têtes, l’exode des sorciers.
De loin elle repère le halo doré, le visage de hermine, le pas bondissant. Elle compte à voix haute. UN. DEUX. TROIS. HOP. Les énormes godasses rapiécées lui tombent devant le museau. Jinx lève la tête, hilare, fait une œillade, envoie un baiser qui saura être rattrapé. Vi fait une cabriole et repars tourner dans l’endroit, la tête lourde, le sac tout contre elle, le pas moins dansant. Sa silhouette est de plus en plus fine. Elle fume pour palier à toutes sortes de manque.
Les pas se mêlent à ceux d’autres, le troupeau va vers la cafétéria, elle file dans le sens inverse. Elle joue des épaules, envoie valser un mec trop imposant aux sourcils qui frisent, tire la langue à une, reste accrochée aux cheveux de l’autre. Le troupeau l’étouffe jusqu’à ce qu’elle trouve la sortie. Tunnel lumineux. Le soleil, gouailleur, vient agresser sa rétine fragilisée par un surplus de ténèbres en plein jour. Elle se cache les yeux en passant devant la grande fenêtre et accélère le pas. La salle commune n’est plus très loin. En y arrivant, elle jette son sac sur un fauteuil et s’assoit. Le regard vide, air bête. Elle a envie de crier quelque chose, mais elle ne sait pas quoi. Si elle le faisait, sûrement un autre cri de rage sortirait du fond de sa gorge déployée. Elle s’arracherait les cheveux et ferait fuir les silencieux. Elle regarde juste le vide, la journée passe, les gens changent de place, les places changent de gens. Les gens qui la fixent, elle les emmerde en les ignorant. Ceux qui s’approchent un peu trop, elle leur colle son majeur sous le nez. La prochaine fois, c’est son poing qui viendrait se loger sous leur menton difforme.
« VIIII ! » elle entend le cri, elle voudrait réagir mais son corps est un peu amorphe. Le cerveau ne répond pas, elle sourit juste doucement, dans sa tête. Elle ne comprend pas trop les mouvements qui s’enchaînent, elle se sent bousculée, ça ne la dérange pas tant que ça puisque c’est Arden qui la tient par le bras.
Dans la chambre, elle la serre entre ses menus bras. « Qué pasa? » que lui dit son aînée en prenant un air intrigué. Vi sort de sa torpeur et bat des cils. « T’étais où ? Tu vas bien ? J’aime bien ton haut, ils sont beaux tes cheveux comme ça. T’as un petit look post-coït qui te rend graouh. » elle balance la tête à droit, à gauche, fait valser des mèches peinturlurées entre ses doigts. Elle devrait commencer par quoi ? Son cœur qui lâche ? Sa vitalité qui s’en va ? Son âme qui s’effrite ? Le voile devant ses yeux quand elle regarde les gens, quand elle regarde autour ? Elle tire sur sont t-shirt et se mordille le bout des ongles. « Je sais pas trop. »  
Le corps s’écrase sur le lit, manquant de disparaître entre les draps. Elle fait la moue. Les yeux vrillent vers le plafond. Dans sa tête elle le repeint. Il est rose, jaune, chartreuse, pêche, fuchsia, magenta, turquoise. « Je suis lourde, j’arrive pas trop à me traîner. » elle pose ses mains contre son cœur et respire lentement. « On va pas s’embêter avec ça, si ? J’aime bien ici, ça sent bon. »
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