shut up and drive (cornélia)

Pseudo/prénom + Sav. Âge + 22 ans. Un mot sur le forum ? Beau Personnage + Inventé Un dernier mot ? Heu... Julius Maxima Purple    

Le début d'une vie...
Cornélia observait le vieux tissu que son père tenait dans ses mains. Ce n’était pas la première qu’elle venait en Ecosse voir ses cousins pour quelques jours mais elle sentait que quelque chose clochait. Sa mère n’avait quasiment pas défait leurs bagages et elle avait même refusait qu’elle défasse complètement les siens. La gamine ne comprenait pas ce qui se passait et cela l’inquiétait ce silence des grands. Elle avait essayé de sonder ses cousins, mais eux aussi, ignorait tout de ce qui se passait. « Cornélia ? Qu’est-ce que tu fais encore là ? Va préparer tes bagages, tout de suite ! Nous partons au retour de ton oncle. » « Pour aller où et pourquoi on doit partir ? Qu’est-ce qui se passe, Papa... » « Ma chérie, un homme mauvais vient de prendre le pouvoir. Nous ne risquons rien mais nous serons beaucoup plus en sécurité dans le pays de ta mère. File, maintenant. » Cornélia hocha la tête avant de rejoindre ses cousins pour terminer ses bagages et les prévenir de ce qu’elle avait appris. Son oncle arriva une heure plus tard et leur départ se firent dans les minutes qui suivirent grâce au vieux tissu qui était un portoloin.

C’est ainsi que la famille Fawkes fuyait l’Angleterre sous le règne de Lord Voldemort. Car s’ils étaient tous sang-pur et pouvaient le prouver, ils refusaient de rester sur place et se mettre en danger inutilement ou risquer de perdre leur fortune colossale. Grâce à la mère de Cornélia, américaine d’origine, ils purent s’installer dans une villa à Miami le temps que les choses se tassent en Angleterre. Ils ne refusèrent pas de traiter avec les anglais et plus particulièrement les mangemorts malgré leur fuite. Business is business after all.


...les études qui s'ensuivent...
Poudlard, cela faisait deux ans que Cornélia en rêvait, deux ans qu’elle voulait rejoindre cet établissement pour être avec eux comme avant. Et aujourd’hui, elle y était, dans ce magnifique château à porter les mêmes couleurs que son cousin, Asaël qu’elle retrouvait le soir dans leur salle commune. Tout s’annonçait parfait pour elle qui adorait étudier et découvrir de nouvelles choses jusqu’à ce qu’elle voit ce cours inscrit sur son emploi du temps. Tous les autres élèves l’attendaient avec impatience mais elle, elle le craignait et ne voulait absolument pas le suivre. Quand elle l’avait vu la première fois, elle s’était immédiatement rendue à l’infirmerie sans succès et elle n’avait toujours pas obtenu sa dispense alors que le jour fatidique était arrivé. Les deux heures précédent son cours de vol lui parurent incroyablement court et elle se dirigea avec l’angoisse au ventre dans le parc de Poudlard, vers l’endroit où les attendaient déjà le professeur de vol.

Les balais étaient au sol, alignés les uns à côtés des autres sur deux colonnes, des rires et des discussions enflammés à propos du prochain de Quidditch se tenaient parmi les groupes d’élèves que Cornélia fuyait en restant en retrait. Puis, elle dut s’approcher, prendre place à côté d’un balai et participer aux cours comme tous les autres. Inspirant un grand coup, elle tendit la main au-dessus du balai et essaya de dire le mot debout sans succès. Bientôt, tous ses camarades eurent leurs balais en main sauf elle qui se forçait à dire ce mot maudit alors qu’au fond d’elle, elle aurait juste voulu fuir loin, très loin de ce lieu. Et finalement, l’objet daigna rejoindre sa main à son grand désespoir ce qui parut soulager ses camarades qui impatient l’avaient fusillé du regard pendant qu’elle luttait contre sa peur. Le coup de sifflet retentit et tout le monde s’éleva du sol sauf Corneia qui vira au blanc et se mit à trembler sur le manche en bois. Tout le monde réussit l’exercice sauf elle et l’attente recommençait jusqu’à ce qu’un prétentieux finisse par n’en plus pouvoir. « Eh, Fawkes ! Arrête de faire ta moldue et comportes-toi en sorcière, par Merlin ! » Ce fut de trop pour la jeune fille qui lâcha son balai et s’enfuis de la cour.

Ses pas martelait les pierres du couloir pendant qu’elle faisait en sorte de mettre le plus de distances entre elle et ce cous maudit qu’elle ne voulait pas suivre. Dès demain, elle irait voir l’infirmière et si celle-ci refusait à nouveau son mot, elle grimperait sur son bureau pour lui prouver qu’elle ne pouvait pas suivre un tel cours. Paniquée, elle ne faisait pas attention où elle allait quand elle lui rentra dedans tel un boulet de canon. « Bordel, mon devoir de potion ! Je vais me faire tuer ! » Etalée sur le garçon, de six ans son aîné, elle entendit sa voix sans le voir puisque ses yeux s’étaient rivés sur l’écusson rouge et or de celui-ci. « Je suis désolé, c’est ma faute, je... » La crise de panique était passée et elle jeta un regard dubitatif aux affaires du garçon et alors sans se soucier de ce qu’il pouvait penser, elle entreprit de ramasser ses affaires pour les trier en deux tas. Ceux que l’encre n’avait qu’à peine touché et ceux qui en était pleinement imbibée puis sortant sa baguette, elle entreprit de nettoyer le tas le plus atteint. Une fois son affaire faite, elle tourna un regard anxieux vers le garçon qui l’observait les yeux écarquillés de surprise. « Tu devrais peut-être recopier certains passages qui seront un peu effacés mais je pense que tu n’auras pas à le refaire entièrement. C’est ma mère qui m’a appris ce sort cet été, il est utile d’après elle...Je suis vraiment désolé. » « C’est pas grave ! Merci, d’avoir sauvé, mes affaires et fais attention où tu mets les pieds à l’avenir. Certaines personnes n’hésiteraient pas à malmener une première année pour ce genre de choses ou moins... » Hochant la tête, elle observa le garçon partir vers les cachots, la tête penchée sur le côté. Elle ne le savait pas encore mais elle avait rencontré un joueur de Quidditch de la maison rouge et or, son capitaine qui était déjà sacrément populaire dans le château. Et il deviendrait par la suite professionnel avec une carrière trop courte, tuée quasiment dans l’œuf qui les feraient de nouveau se revoir.

...les résultats aux examens...
Cornélia faisait les cent pas dans la cuisine attendant avec impatience les résultats de ses ASPIC. Les années à Poudlard étaient passées et révolues, du moins, elle l’espérait. Ses parents avaient entreprit de lui offrir une année sabbatique aux Etats-Unis pour qu’elle puisse s’habituer à la culture de ce pays avant d’entrer à Shafiq lorsqu’elle aurait dix-neuf ans. Car c’était le gros problème de l’Université Américaine avec la scolarité Anglaise, les élèves de Poudlard sortaient généralement vers dix-huit ans de l’école et ils avaient donc un an de battement. Mais la jeune fille craignait de devoir retourner à Poudlard, une année supplémentaire à cause d’un échec totale à ses ASPIC. Elle avait pris un nombre assez effarant aux yeux de ses parents de matières et elle commençait à se demander si elle n’avait pas vu trop gros. Certes, elle n’allait pas aux matchs de Quidditch et elle ne participait que rarement au club de Poudlard préférant étudier ou profiter de son temps libres pour être avec ses amis. Tout cela lui dégageait du temps pour travailler en plus de ses facilités à retenir les leçons, mais elle avait tout de même peur. Elle avait tout de même choisie sept matières avec les sortilèges, la métamorphose, les potions, la défense contre les forces du mal, l’arithmancie, l’histoire de la magie et la botanique. C’était un calvaire et l’attente ne semblait ne jamais vouloir prendre fin.

Puis le hibou arriva dans la pièce, se posant avec majesté sur la table de la cuisine pour tendre sa pâte où était attachée la lettre des résultats. Les mains tremblantes, la jeune fille entreprit de défaire le nœud pour ensuite arracher l’enveloppe et lire ses résultats. Choquée, elle resta un long moment à fixer ses résultats sans oser y croire avant que son père excédé ne finisse par lui prendre la lettre pour voir de lui-même ses résultats. Elle avait obtenu six de ses ASPIC sur sept ayant échoué à la Botanique en obtenant qu’un piètre et obtenu de justesse un acceptable en histoire de la magie et potions. Mais le plus remarquable restait sa note de sortilège, un optimal, elle n’arrivait tout simplement pas à y croire et son choix pour Shafiq était fait : le cursus de sortilège lui ouvrait le bras. Jetant un regard à son père, elle vit la tristesse qu’il cherchait à dissimuler sur ses traits, sa fille n’avait pas comme lui, la fibre botanique, il avait abandonné espoir pour les soins aux créatures magiques quand elle n’avait pas pris cette matière en option lors de sa troisième année. Mais il avait toujours pensé qu’elle réussirait aux moins à obtenir son ASPIC de botanique, un espoir désormais anéantis. « Je suis désolé, papa. Mais je n’ai vraiment pas la main verte... » « Ce n’est rien. Je vais aller annoncer la nouvelle au reste de la famille. Il faut fêter les six ASPIC que ma fille a obtenus ! » Hochant la tête un peu honteuse, elle regarde son père quittait la pièce laissant la feuille sur la table. Elle se sentait mal d’avoir échoué dans cette matière chère à son père au point qu’il avait bâtit une partie du commerce familial dessus. Elle avait décidé de continuer la botanique après ses BUSES pour son père et elle avait essayé d’obtenir son ASPIC pour lui, bien décidé à le rendre fière. Et si elle avait un goût amer d’avoir échoué, au fond d’elle, elle était heureuse de ne pas avoir obtenu cet ASPIC car elle pourrait se tourner ainsi plus facilement vers le cursus qu’elle voulait.

...l'université et ses découvertes...
Shafiq, cela faisait maintenant deux semaines qu’elle avait entamé ces études dans cette merveilleuse université et elle ne le regrettait pas. A son arrivée, elle avait hésité à rejoindre les rubis mais elle s’était finalement tournée vers les diamants pour être avec ses cousins. Son choix lui paraissait plus judicieux de jour en jour puisque parmi les rubis se trouvait une ancienne célébrité du Quidditch. Le garçon de vingt-quatre ans avait passé quatre ans dans une équipe de réserve avant de voir sa carrière décoller de manière phénoménal grâce à un très bon premier match et une entrée dans l’équipe nationale d’Irlande pour que tout s’arrête brusquement en à peine deux à cause d’une blessure au dos. Cette blessure était survenue au début de l’été pendant un match qualificatif de la coupe du monde de Quidditch. Les journaux en avaient parlés tout l’été y compris de son arrivée à Shafiq dans le cadre d’une réorientation, le garçon ne passait pas inaperçu et attirait son lot de greluches avec le Q.I. d’un calamar géant et encore, c’était méchant pour le calamar. En soi, le garçon ne posait aucun problème à Cornélia qui n’avait pas encore fait le rapprochement avec ce jeune homme qu’elle  avait bousculé lors de sa première année à Poudlard. Ne s’intéressant pas au Quidditch, elle ne s’était pas souciée de lire les journaux qui affichaient des photos du garçon dans beaucoup de leurs pages et n’avait appris son histoire qu’en arrivant à Shafiq. Non, le problème c’était les greluches qui lui tournaient autour et ne cessaient de glousser comme des pintades avec la discrétion d’un géant et ceux même dans la bibliothèque.

Assise à une table, la jeune Fawkes, essayait de se concentrer sur son devoir à rendre pour le lendemain et d’occulter les gloussements et chuchotements qui provenaient des rayons. Le problème fut que cela était impossible malgré les sortilèges de silence de la bibliothèque, elle comprenait exactement ce que se marmonnaient chacune de ses filles peu discrètes. La teneur de leurs conversations étaient toujours la même, est-ce qu’elles allaient lui parler ou non, il fallait peut-être mieux lui glisser un philtre d’amour dans son verre, etc. N’en pouvant plus, elle ferma son livre d’un claquement sonore qui interrompit les murmures et tourna tous les regards vers elle alors qu’elle s’approchait du garçon qui n’avait rien demandé. Les autres filles semblaient subitement muettes et prête à voir comment il allait réagir face à cette tentative de ce qu’elle pensait être de la drague. « Excuse-moi. Je sais pertinemment que ce n’est pas de ta faute si ces imbéciles te collent aux basques comme des sangsues. Même si on peut, tout de même, t’imputer le fait d’avoir été un garçon complètement masochiste qui a choisi de passer sa vie à jouer avec baballes franchement dangereuse à une distance totalement indécente du sol sur un bout de bois ridicule. Et que c’est ce choix qui les a amenées à te suivre comme ton ombre... Toujours est-il, qu’à chaque fois que tu viens à la bibliothèque, il devient impossible de travailler sereinement alors si tu pouvais partir ou les faire partir, je pense que ça arrangerais toutes les personnes sérieuses dans cette pièce. Et...merde ! » Son discours avait provoqué des sifflements mais elle n’en avait cure, en faites, elle se doutait de la réaction des filles et elle avait fait exprès d’être le plus hargneuse et injurieuse possible. Le problème est qu’elle n’avait pas pu aller au bout à cause du regard du garçon face à elle. Ses yeux bleus écarquillés par la surprise, elle les avait déjà vu, elle connaissait ce garçon enfin si on pouvait connaître un garçon dans qui on était rentré dedans. Choquée, elle ne sut plus quoi faire face à ce regard qui se changea peu à peu pour devenir sérieux avec une pointe d’amusement. « Je viens de finir mes devoirs, de toutes façons. » Cornélia observa le garçon se levait de la table et ranger ses affaires pour quitter les lieux encore sous le choc. Le temps qu’elle se reprenne, il avait déjà disparu dans son dos et sa cour avait entrepris de le suivre en l’insultant copieusement par la même occasion. Lâchant un petit soupir de contentement, elle regagna sa table pour y trouver un mot inscrit sur un parchemin qui venait directement de lui. La première année a bien grandi, dis-donc. Je suis ravie de t’avoir revu. Signé : Le masochiste des potions.

Cet incident aurait put en rester là et chacun aurait repris sa route sur des chemins différents mais il n’en fut rien. Cornélia se rendit rapidement compte qu’elle avait éveillé l’intérêt de l’ancien joueur de Quidditch ce qui lui déplut immédiatement malgré le fait qu’elle le trouvait très attirant. Il faut dire que si sa blessure l’empêchait de remonter à balai, elle ne l’empêchait pas de faire du sport et de s’entretenir en bonne forme physique. Or, Cornélia n’aimait pas les joueurs de Quidditch mais elle n’avait rien contre les sportifs moldus et elle devait bien admettre que le garçon ressemblait plus à un sportif moldu qu’un joueur masochiste maintenant. Alors, quand il lui proposa de courir avec lui et de pratiquer l’auto-défense ensemble, elle n’arriva pas à dire non, pour son plus grand malheur. Le jeu du feu et du froid, du chat et de la souris pouvaient commencer avec deux personnes qui inversaient les rôles régulièrement.

...et la chute sans fin.
Cornélia fixait Asaël avec hargne, les poings tremblant bien décidée à obtenir des réponses. Cela faisait trois semaines qu’elle avait disparue sans donner de nouvelles et laisser de traces. Trois longues semaines qui avait entrainé sa tante dans les profondeurs du délire au point qu’on avait décidé de l’interner et Rachel ne se montrait toujours pas. Cornélia n’en pouvait plus de ce silence et surtout elle ne supportait pas le fait qu’Asaël ne lui explique rien. Car il savait quelque chose, elle en était sur, elle le voyait dans son attitude, dans sa manière de la repousser, de refuser de répondre aux questions. Elle n’était pas réellement leur triplée mais cela ne changeait rien au lien qui les unissaient et elle voulait savoir, elle avait besoin de savoir. Qu’est-ce qui s’était passé dans la tête de Rachel pour qu’elle parte ainsi du jour au lendemain ? Qu’est-ce qui s’était produit ? Tout le monde se posait des questions et aucune réponse n’était donnée. Cornélia paniquait de plus en plus au fils des secondes, des minutes, des heures, des jours, des semaines et bientôt des mois. Elle n’en pouvait plus de ne rien savoir, cela l’a tuée à petits feux au point qu’elle doutait de retourner à Shafiq. Affrontée une année supplémentaire à étudier, à vivre avec lui dans son champ de vision, prêts d’elle avec tout ce que cela impliquait de compliqué sans nouvelles de sa cousine. C’était trop dur, elle ne le supporterait jamais. Inspirant, elle fit un pas dans la direction de son cousin quand la voix de sa mère l’appela du hall alors soupirant elle fit demi-tour.

Le salon du manoir de cette branche des Fawkes n’avait pas changé. Il y avait toujours les mêmes photos sur la cheminée où ronflait un bon feu, les mêmes fauteuils et le même canapé confortable, tout était identique. En faites, leur maison n’avait subit aucun changement et les mêmes habitants y logeaient encore et toujours. Le contraste avec ce qu’elle voyait encore quelques minutes plus tôt en Ecosse, la saisit brutalement. Mais le pire ce fut quand sa mère s’installa derrière le fauteuil où son était assis. Cornélia comprit immédiatement ce qui se passait, ils avaient leur choix d’époux et ils allaient lui annoncer. Si les Fawkes n’étaient pas aussi extrémistes que les lointains mangemorts, il n’en restait pas moins qu’ils étaient pour la pureté du sang et les mariages arrangés était de rigueur. S’installant sur le fauteuil en face, Cornélia attendit le verdict de ses parents priant pour qu’elle tombe sur un garçon qui lui plairait suffisamment pour lui laisser la chance d’en être réellement amoureuse, un jour. « Cornélia, si nous t’avons fait venir ici c’est que suite au départ de Rachel et à...l’incident avec ta tante, ta mère et moi avons pris une décision. Il est de coutume chez les Fawkes que le mariage soit l’affaire des parents et que l’enfant n’y ait pas son mot à dire. Mais ta mère et moi ne voulons pas que la tragédie de ta tante arrive, que tu te retrouves prisonnière d’un mariage dont tu ne veux pas et qui te tuerait à petit feu. Aussi, nous te laisserons choisir ton époux mais il devra respecter deux conditions : avoir une fortune correcte et un sang pur ou sans parents moldu trop proche dans son arbre généalogique. Tu pourras nous donner le nom du garçon que tu aimeras et nous veillerons à enquêter pour savoir s’il convient ou non. Nous t’aimons, Cornélia et nous voulons ton bonheur, ne l’oublie pas malgré ses conditions. » Cornélia observait ses parents sous le choc de ce qu’elle venait d’apprendre. Cela faisait longtemps qu’elle s’était résignée à n’avoir jamais le choix et voila qu’aujourd’hui ses parents le lui donnaient. C’est incroyable et il lui fallut prêts d’une semaine pour surmonter ce choc. Un choc qui fut suivit quelques mois plus tard par un autre choc tout aussi violent. La vérité sur Rachel, ce qui lui était arrivé. Au fond d’elle, Cornélia ne put s’empêcher de penser que tout était voué à changer car même les Fawkes subissaient une mutation irrémédiable de leur tradition séculaire.