how many secrets can you keep ?

Pseudo/prénom + spf, tania. Âge + bientôt la majorité (yolo). Un mot sur le forum ? c'est si beau, j'ai pas les mots. Personnage + inventé. Un dernier mot ? il avait les moooots, m'a rendu accrooo.

ↄ Anyssa
sahel, douze ans. manoir des zahar.
Sahel, montre les différents rangements à l'elfe. Maintenant., un ordre sec et précis qui n'appelle à aucune protestation, c'est tout ce qui parvient à franchir la barrière de ses lèvres. Respirant profondément, Sahel se lève de table, abandonne son plat à peine entamé, et obéit à sa sœur. Il monte à l'étage, indique les différentes pièces au nouvel elfe de maison, avant de revenir s'asseoir le long de l'immense table. Sans un regard pour sa sœur, il fixe son assiette avec une soudaine attention. Il se force néanmoins à manger, une boule de colère lui encombrant la gorge. Il sait pourtant pertinemment, qu'il se relèvera dans quelques secondes pour satisfaire les désirs de la sorcière. Faire vivre un enfer à son jeune frère, voilà quel était le passe-temps favoris d'Anyssa Zahar. Et même si leurs parents ne sont pas présents ce soir, ils cautionnent parfaitement ce petit manège. Parce que dans cette famille, ce sont les femmes qui font la loi. Ce sont ces créatures aux sourires perfides qui s'improvisent tyran et dictateur. Zahar sénior n'est qu'un homme soumis à son épouse, épouse qu'il n'a même pas pu choisir étant jeune, mais que sa mère lui a imposée conformément à la tradition qui perdure depuis des décennies. Et dans cette famille, l'option contestation n'est même pas imaginable. Pourtant, il en aurait des choses à dire Sahel, des choses à lui crier au visage, à lui hurler aux oreilles. Mais il se retient, comme il l'a toujours fait, comme on lui a appris étant petit. Sahel, ramène moi de l'eau.


sahel, dix-neuf ans. académie shafiq.
Et qu'est-ce-que tu vas faire Anyssa ? Tu ne peux pas me forcer., il lance confiant. Sahel, il se veut convainquant, pour une fois dans sa vie, il veut lui montrer qu'il n'a pas peur d'elle. Elle peut proférer autant de menaces qu'elle voudra, il ne cédera pas. Alors une leur de rage aux yeux, la sorcière s'avance un peu trop vite, et rapidement, elle porte porte sa main à la gorge du brun, et le plaque contre un des murs de sa chambre. Puis, elle serre. D'abord doucement, pour lui laisser le temps de la réflexion, puis elle resserre enfin son emprise empêchant ses poumons de s'oxygéner. Pourtant Sahel, tient bon, il serre les dents quelques secondes avant de sentir ses organes se serrer. Il sait pourtant que l'idée n'est pas d'elle, que ce sont ses parents qui tirent les ficelles même de là où il sont. Il se débat, plante ses ongles dans sa peau hâlée, mais cela est vint. Il le comprend bien rapidement. Il voudrait attraper sa baguette, mais il ne peux pas. Même pour se défendre, il ne peut pas, elle reste sa sœur après tout. Alors, il lâche entre sa mâchoire, un bref d'accord. Et elle retire sa main, presque soulagée qu'il cède enfin. Elle ne veut pas lui faire du mal au fond, juste lui montrer qui commande une bonne fois pour toute. J'irais... j'irais chez les rubis, si c'est ce qu'ils veulent., il dit haletant, une main sur sa gorge, la honte grondant dans ses veines. Il pensait qu'en arrivant à Shafiq, dans une contrée si éloignée de la leur, les choses allaient s'améliorer. Mais non, sa sœur semble toujours autant aigrie et amer. Sûrement parce qu'elle sait qu'en entrant dans une autre fraction, son frère allait côtoyer des sang-impur. Des nés-moldus, ces personnes qu'elle méprise au plus haut point. Et contrairement à Sahel qui est ravi de voir que la pureté du sang n'a pas autant d'importance ici, elle, doit toujours s'y habituer, et surtout accepter cette mentalité. Chose que les parents Zahar tout aussi conservateurs cautionnent seulement grâce à la réputation de l'université.


ↄ Moïra
sahel, seize ans. manoir des zahar.
Il aime la regarder, tendrement, comme si elle était faite de diamant. Il voudrait lui attraper la main, caresser sa peau, lui chuchoter des mots doux, la faire faire rire, encore et toujours. Mais il sait, qu'il ne peut pas. Parce que sa sœur, ne l'aime pas. Parce que son sang, n'est pas aussi bleu que le leurs. Elle est riche pourtant, croule sous la fortune de ses parents. Comme lui, elle est enfermée dans une prison dorée. Ils se connaissent depuis qu'ils sont haut comme trois pommes. Lorsque leurs parents discutent affaires, eux, parlent quidditch. Il lui dit que son destin sera d'être attrapeur, et lorsqu'il en sera un, elle viendra l'encourager du haut des gradins et peut-être même, panser ses blessures. Alors, ils rêvent à deux. Inventent des histoires où ils sont les maîtres, s'imaginent aussi puissants que ce garçon à la cicatrice. Pourtant, elle n'est pas de cet avis Anyssa, elle ne supporte pas que son jeune frère puisse passer autant de temps avec une sorcière de son genre. Les parents Zahar n'ont pas l'air de s'en rendre compte pourtant, bien trop occupé à amasser encore plus d'argent. Parce que lorsqu'il s'agit de finance, ils veulent bien mettre leurs aversions de côté et sympathiser avec les sangs-mêlés. Elle, elle n'est pas d'accord. Elle ne veut pas que cette stupide sorcière souille son frère. Alors, elle lui fait peur, la menace de sa baguette, lui ordonne comme elle sait si bien le faire. Et c'est de cette façon, que du jour au lendemain, la petite sorcière du nom de Moïra, s'évapore. Disparu, le premier amour du petit Sahel.


ↄ Safia
sahel, dix-neuf ans. domaine des zahar.
Assis sur l'herbe, adossé à un arbre, le visage face aux étoiles, Sahel gribouille sur quelques pages blanches des traits, des ronds, des carrés. Demain, dés l'aube, il s'envolera à l'autre bout de l'océan, il quittera son pays d'orient. Lumos, attiré par le sort prononcé, il tourne sa tète et aperçoit une silhouette qui s'approche. Il n'a pas même pas besoin d'attendre que l'ombre se dessine en une jeune fille, pour reconnaître sa sœur. Un sourire s'esquisse sur son visage alors que la brune avance armée de sa baguette au bout scintillant, et peut-être est-ce une manière d'apporter un peu de lumière dans sa vie. Elle s’assoit finalement contre le tronc d’arbre, juste à ses côtés. Qu'est-ce que tu fais ici ?, elle murmure doucement, comme si elle ne voulait pas briser le silence de la nuit. Marre des sermons de maman?, elle répond alors elle-même à sa propre question puis laisse ensuite échapper un rire, bien trop habituée à ces scènes. Lui ne dit rien, les yeux fixés sur les dessins dont il peut enfin distinguer les formes grâce à la lumière. Tu m'as suivi n'est-ce-pas?, il demande enfin, relevant son visage vers le sien. C'était pas très difficile, tu sais. T'es pire qu'un dragon quand t'es énervé., la nostalgie plane au dessus de leurs tètes, pourtant aucun des deux ne parvient à mettre de mots dessus. Ils restent alors comme ça, immobiles et muets, durant de longues minutes, leurs respirations respectives berçant le silence. Sahel a même arrêté de dessiner. Il ne comprend pas, ces sentiments qui traversent son corps. Il a hâte de partir, de quitter ce cocon maudit pour découvrir de nouvelles choses, un nouveau pays, de nouvelles coutumes. Pourtant, partir signifie également laisser une sœur pour en retrouver une autre. Et c'est de ça, qu'il a peur, Sahel. De ce qui l'attend là-bas, sans parents pour canaliser la grande brune. Sahel ?, elle brise finalement le vide avec une voix, plus net, plus cristalline. Tu vas me manquer., la jeune fille pose finalement sa tète sur l'épaule de son grand frère, et attrape sa main pour entrelacer ses doigts aux siens.


sahel, vingt-et-un ans. académie shafiq.
Tenue de quidditch sur le dos, sueur sur le front, et bleus sur le bras, Sahel se presse pour arriver à l'heure. Trois ans qu'il étudie ici, trois ans qu'il évite son aînée. Mais, c'est un grand jour aujourd’hui, celui de l'arrivée de sa jeune sœur à Shafiq. Il lui a promis d'être là, d'être la première personne qu'elle verrait en entrant dans l'école. Mais à bord de son balais, Sahel n'a pas vu le temps passer, et voilà qu'il s'active afin que son retard ne s'allonge pas plus que ça. Mais une fois arrivé devant l'entrée, il se stoppe presque instinctivement. Personne. L'endroit est vide, aucun nouveau sorcier à l'horizon. Il fronce alors les sourcils, se demande même s'il s'est trompé de jour, pourtant, il n'a même pas le temps de faire un pas de plus qu'une touffe brune lui saute au coup. Deux ans sans se voir et tu n'es même pas daigné être à l'heure pour nos retrouvailles! Frère ingrat ! , elle peste et se plaint, pourtant la jeune sorcière enfouit son visage dans le creux de son cou, bien trop heureuse d'avoir retrouvé son grande frère. Alors, Sahel resserre ses bras autour d'elle, parce qu'elle lui a bien trop manqué. N'abuse pas Safia, on s'est vu l'année dernière pour les vacances de..., il ne termine pourtant pas sa phrase, apercevant l'aînée des Zahar s'avancer prés d'eux. Par Merlin, dis tout de suite que tu ne veux pas me voir. Heureusement qu'Anyssa était là. J'ai failli me perdre tu sais, c'est tellement grand ici ! Eh, mais tu pues Sahel, c'est dégouttant ! , et la brune continue de déblatérer sur tout et rien, mais surtout sur rien. Sahel, l'amertume en bouche, lance un simple regard en biais à sa grande sœur, et c'est ensemble que les trois enfants Zahar pénètrent dans l'école.